mardi 21 mars 2017

Introduction générale
Le management est une discipline relativement récente, mais qui prend dans nos sociétés une place de plus en plus importante. Il constitue un enjeu culturel, idéologique, théorique et politique important, qui dépasse de loin les seules entreprises, car sa philosophie et sa mentalité se répandent dans toutes les sphères de la vie sociale.
L’essence du management consiste à saisir les opportunités et les menaces de changement de l'environnement, à identifier les forces et faiblesses inconnues de l'entreprise et à développer les politiques et les programmes pour atteindre les objectifs essentiels. P. Drucker parle de pouvoir effectif de l'entreprise pour désigner sa capacité à créer de nouvelles opportunités.
I. Définition et délimitation du concept Management
La notion de Management s’est peu à peu développée dans les entreprises industrielles et bureaucratiques, puis dans les entreprises de services, au cours du 20ème siècle en Amérique. De naissance récente en tant que discipline, le concept de management revêt différentes signification selon la langue et la culture.
1.1.Signification
Il existe plusieurs définitions pour le terme management:
Pour Peter Druckerb(1954) : le management est définit comme « l’art d’organiser les ressources pour que l’entreprise réalise des performances satisfaisantes », il « (..) Concerne les êtres humains. Il vise à rendre les individus capables de performances communes, à rendre leurs forces efficaces et leurs faiblesses insignifiantes, c’est la mission de l’organisation et la raison pour laquelle le management est le facteur crucial, déterminant. (...) »
Selon R.A. THIETART (1996) : Le management est défini comme « un art ou une action, qui permet de conduire une organisation, de la diriger, de planifier son développement, de la contrôler. Il s’applique à tous les domaines d’activité de l’entreprise ».
Plane (2003) : y ajoute un objectif de performance : «le management est une activité humaine et sociale visant à stimuler les comportements, à animer des équipes […] à développer les structures organisationnelles et à conduire les activités d’une organisation en vue d’atteindre un certain niveau de performance».
Galambaud cité par Miralles (2007) définit le management comme « la recherche de la performance par le meilleur usage des ressources disponibles […] La logique gestionnaire comme le mode de management qui invente des règles désignant des acteurs en leur fixant un rôle au sein de processus de décision conduisant à la performance ».
Cet ensemble de définitions montre bien l’élargissement du champ d’étude: il s’agit de s’intéresser au phénomène organisationnel dans son ensemble, ce qui inclut toutes les formes d’organisations possibles. Pour définir le management, l’éventail des disciplines mobilisées est très large. Ce concept recouvre toutes les fonctions attachées à l’entreprise : l’organisation de production, la gestion des ressources humaines, le développement, la recherche ou l’innovation.
Autrement, il peut être conçu comme une démarche traditionnelle qui se traduit suivant un processus de planification, d’organisation, de direction et de contrôle des activités de façon à en tirer un rendement  optimal.
Ainsi, la polysémie du terme le rend difficile à définir, tant il ne peut être réduit au simple fait de gérer et de commander. Le terme management renvoie en effet à trois dimensions :
– une dimension dynamique, qui le voit constituer la clé de voûte de la prise en compte du changement et de l’environnement ;
– une dimension humaine, qui impose à la pratique de ne pas se limiter à la simple application de techniques (nécessaire prise en compte de la complexité de la nature humaine) ;
– une dimension dialectique qui fait du management une relation entre deux acteurs ou plus.
Ainsi, le Management c’est une façon :
1.       De diriger et de gérer rationnellement une organisation
2.       D’organiser les activités, de fixer les buts et les objectifs, de bâtir des stratégies.
1.2. Les facettes du management
Selon, H. Mintzberg, 1998, le management peut être vu comme un « cycle d’action qui se succèdent les unes aux autres dans le temps et qui comportent : la définition de mission et la négociation des objectifs de chacun, la délégation des responsabilités aux collaborateurs adéquats, la formation requise pour l’épanouissement de ceux-ci, l’information, la communication pour le bon exercice des missions, la motivation des collaborateurs, le conseil (coaching) aux collaborateurs pour les aider à réussir, le contrôle et le suivi en temps opportun de l’exécution des tâches, l’évaluation des performances et la reconnaissance du mérite ».
En guise de conclusion on peut dire que :
Le management couvre toutes les facettes du leadership pour des individus, des groupes, des organisations et toutes autres structures.
Le management met en jeu des aspects socio-psychologiques, techno-économiques formels et/ou informels, etc.
Le management porte, sur des  considérations stratégiques, des dispositions tactiques et des activités opérationnelles.
Le management se manifeste dans la théorie et la pratique de façon multidisciplinaire.
II - Evolution du management
Le management est une science de l’action appliquée à la conduite des organisations. Les méthodes utilisées pour observer le fonctionnement des organisations sont des méthodes scientifiques qui permettent la conceptualisation de certains principes et leur généralisation.
Évidemment il s’agit d’une science humaine, et rien ne dit qu’un principe observé dans une situation sera reproductible à une autre situation.
Le management nécessite la mise en œuvre d’une démarche rigoureuse qui comprend trois étapes :
– La fixation des objectifs ;
– La mobilisation des ressources « humaines, matérielles et financières »
– L’évaluation des résultats obtenus
2.1. L’école classique du management
Les fondements du management moderne sont issus du travail d’un groupe d’auteurs et de professionnels qui s’attachent à formuler certains principes rationnels susceptibles d’améliorer l’efficacité des entreprises.
Leurs contributions ayant jeté les bases théoriques d’une nouvelle discipline baptisée management
A-   Le management scientifique « TAYLOR »
Dans son ouvrage Principes d’organisation scientifique des usines, Frederick Taylor décrit la théorie du management scientifique – l’utilisation d’une méthodologie scientifique pour établir la « manière optimale » de réaliser une tâche (le « one best way »). Les études qu’il mènera avant et après la publication de son livre vont consacrer Taylor comme le père de la théorie du management scientifique.
Le Management scientifique est définit comme étant l’Utilisation d’une méthodologie scientifique pour définir la manière optimale de réaliser une tâche.
Selon Taylor, La mise en place du management scientifique dépend du respect des principes suivants :
Le principe de l'Etude Scientifique des tâches : parcellisation et  division des tâches  en gestes élémentaires.
Le principe de sélection et d’entraînement des ouvriers : Chaque tâche correspond à un profil d'aptitudes. Taylor insiste sur la  sélection « sévère » des hommes (élimination de ceux qui refusent ou  sont incapables d’adopter ces nouvelles mesures) et sur leur formation. On se dirige ainsi vers  une spécialisation des ouvriers et une adaptation de l’homme au travail.
Le principe du contrôle et de l’encouragement : Si  l’on veut que la récompense ait quelque effet sur le rendement des  ouvriers, elle doit venir peu après la réalisation du travail «  salaire  au  rendement »
Principe de la coopération entre managers et ouvriers : la répartition du travail et de la  responsabilité entre l’ouvrier et la direction. La direction doit se charger  de tout ce qui dépasse la compétence des ouvriers. Le système se traduira  par une séparation du travail entre la conception, l’exécution et le contrôle
B-   Le management selon Fayol « Organisation Administrative du Travail »
Fayol propose de définir le management comme un ensemble universel de fonctions : prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.
Fayol distingue le management des autres fonctions courantes de la conduite des affaires, telles que la comptabilité, la gestion financière, la production ou la distribution. Il s’agit selon lui d’une activité commune à l’ensemble des entreprises humaines, depuis l’administration d’un État jusqu’à la tenue de la maison. Il énumère par la suite quatorze principes de management – sortes de vérités fondamentales ou universelles pouvant être enseignées dans les écoles et les universités.
Les quatorze principes du management de Fayol.
1. Division du travail. Identique au principe édicté par Adam Smith. La spécialisation rend les ouvriers plus efficaces et permet d’améliorer leur rendement.
2. Autorité. Les managers doivent pouvoir donner des ordres. L’autorité qu’ils incarnent leur confère ce droit. Mais ils sont tenus d’assumer en même temps les responsabilités qui en découlent.
3. Discipline. Les employés doivent observer et respecter les règles qui régissent le fonctionnement de l’entreprise. Une bonne discipline s’obtient par la combinaison d’une direction efficace, d’une absence d’ambiguïté entre dirigeants et ouvriers quant aux règles de l’entreprise et d’un usage judicieux des pénalités liées à leur transgression.
4. Unité de commandement. Chaque employé ne doit recevoir ses ordres que d’un seul chef.
5. Unité de direction. Il ne doit y avoir qu’un seul chef et qu’un seul programme pour un ensemble d’opérations visant un même but.
6. Subordination des intérêts individuels à l’intérêt général. Les intérêts d’un employé ou d’un groupe d’employés donné ne doivent jamais prendre le pas sur l’intérêt général de l’entreprise.
7. Rémunération. Les employés doivent recevoir un juste salaire en contrepartie de leurs services.
8. Centralisation. La notion de centralisation se rapporte au degré d’implication des subordonnés dans le processus décisionnel. Entre centralisation (sur la direction) et décentralisation (vers les employés), tout est question de proportions. L’objectif consiste à trouver, pour chaque situation, le niveau de centralisation optimal.
9. Hiérarchie. La chaîne de commandement qui s’étend de l’autorité supérieure aux agents inférieurs porte le nom de hiérarchie et représente une voie de communication privilégiée. Dans les cas où elle entraînerait un retard trop important, on pourra toutefois envisager de la court-circuiter, sous réserve d’obtenir l’accord de l’ensemble des parties et d’informer régulièrement les supérieurs.
10. Ordre. Chaque chose et chaque personne doivent toujours se trouver à la bonne place au bon moment.
11. Équité. Les managers doivent se montrer bons et justes envers leurs subordonnés.
12. Stabilité du personnel. Une rotation élevée du personnel est cause d’inefficacité. Les dirigeants doivent assurer une gestion méthodique de la main-d’oeuvre et disposer d’un nombre suffisant de remplaçants pour pallier d’éventuels départs.
13. Initiative. Les employés incités à suggérer et à mettre en oeuvre de nouvelles idées ont tendance  à s’investir davantage.
14. Union du personnel. La promotion du travail d’équipe favorise l’unité du personnel et l’harmonie relationnelle au sein de l’entreprise
C-   Le management selon Weber « Organisation bureaucratique du travail »
Au début du xxe siècle, il développe une théorie des structures dirigeantes et trace une description de l’activité organisationnelle fondée sur les relations d’autorité. 
Weber identifie des types « purs » de systèmes selon la manière de légitimer l’autorité
-Le type charismatique : basé sur les qualités personnelles  d’un leader qui démontre des qualités supérieures aux autres.
  - Le type traditionnel : l’autorité est légitimée par la coutume, basée sur les précédents et les usages. Le chef détient l’autorité en vertu du statut qu’il a hérité et l’extension de cette autorité est fixée par la coutume.
-L’organisation rationnelle ou bureaucratique : c’est la règle qui légitime l’autorité.
Pour lui, il s’agit de la forme d’organisation la plus efficace.
Weber imagine un type idéal – en fait un modèle théorique d’organisation –,baptisé bureaucratie, concept caractérisé par la division du travail et la mise en place d’une hiérarchie clairement définie, de règles et de normes précises, ainsi que d’un mode de relation impersonnel. Weber admet volontiers que cette bureaucratie idéale n’existe pas dans la réalité et qu’elle constitue plutôt une reconstruction sélective du monde réel.
Max Weber a mis l’emphase sur le règlement et la bureaucratie, la formalisation des organisations, notamment par voie des organigrammes. il a souligné le poids et l’importance de facteurs comme le charisme et le leadership légitimés par la compétence ; il plaide pour un système et un environnement de bureaucratie rationnelle, voire rationalisée, qui applique sans état d’âme des normes et des procédures impersonnelles. Le cœur du système, c’est le bureaucrate rationnel, adepte du formalisme, des procédures et des méthodes.
La Bureaucratie — Modèle théorique d’organisation défini par Weber et caractérisé par la division du travail et la mise en place d’une hiérarchie clairement définie, de règles et de normes précises, ainsi qu’un mode de relation impersonnel

2.2. L’école des relations humaines
L’école des relations humaines est apparue dans les années 30 après la crise économique de 1929, cette crise a remis en cause les principes et les théories de l’école classique, étant des théories très simples, l’échec de leur application a engendré la formation de ce second mouvement qui est le mouvement des relations humaines qui s’est développé grâce aux progrès réalisés dans des disciplines comme la psychologie et la sociologie.
Tout au long du xixe siècle et jusqu’au début du xxe siècle, de nombreux auteurs ont reconnu l’importance indiscutable du facteur humain dans le succès d’une entreprise.
Ainsi, Les managers obtiennent ce qu’ils désirent en collaborant avec d’autres personnes. Forts de ce constat, certains auteurs et chercheurs ont choisi d’étudier le management sous l’angle de la relation humaine.
L’essentiel de ce qui relève aujourd’hui de la gestion du personnel, ainsi que la plupart des idées contemporaines sur la motivation ou le leadership, résultent des travaux menés par les théoriciens de l’école des relations humaines.

Plusieurs théoriciens en gestion ont développé ce courant en intégrant l'apport de la psychologie et la sociologie à l'analyse du travail.

2 commentaires:

  1. Monsieur, y a pas une partie qui parle d structure de Burnus et Stalker

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